Élaguer, pour la sécurité de tous en respectant la biodiversité
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En France, depuis 1850, la surface des forêts s’est continuellement accrue.
Elle couvre aujourd’hui plus d’un tiers du territoire métropolitain*.
C’est pourquoi l’élagage, et plus largement la gestion de la végétation aux abords
des ouvrages électriques (lignes aériennes, postes de transformation) constituent
plusieurs enjeux pour Enedis :
- un enjeu technique et de sécurité : la végétation peut avoir un impact sur l’intégrité
du réseau et sur la qualité de l’acheminement de l’électricité. 140 000 km des lignes
exploitées par Enedis sont situées en zones boisées, dont 70 000 km en zones
protégées. L’élagage et le débroussaillement garantissent aussi la sécurité
des personnes et des biens à proximité des lignes électriques en limitant,
notamment, le risque d’incendie ; - un enjeu écologique : l’intervention dans des zones protégées, la préservation
des espèces (périodes de nidification, par exemple) et la gestion des risques
d’incendie sont encadrées par une réglementation qui évolue, en même temps
que la prise de conscience environnementale des Français ; - un enjeu économique : avec 30 000 km de lignes dont les abords sont élagués
chaque année, l’élagage, confié à près de 300 entreprises majoritairement locales
et de moins de 10 salariés, représente 150 millions d’euros investis dans
les territoires par Enedis.
Pour concilier ces enjeux, Enedis fait évoluer ses pratiques de façon volontariste en incitant ses prestataires à compléter la formation de leurs opérateurs sur les
enjeux liés à la biodiversité, en augmentant les fréquences d’entretien (obligations de débroussaillement) et en intervenant aux périodes les plus favorables dans les espaces
protégés (arrêt progressif de l’élagage au printemps dans ces secteurs).
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